Temps et travail à l’époque de la numérisation
05 févr. 2020 - 06 févr. 2020
Rencontre avec Gaetano Chiurazzi et Angel Delrez.
À rebours de l’idée par trop répandue, selon laquelle le passage de l’ère dite « industrielle » à l’ère dite « numérique » ne participerait qu’à et d’une révolution d’ordre « technique », nous entendrons plutôt avancer que celle-ci fut aussi le lieu d’une révolution d’ordre « logique ».
Si bien que nous suggérerons qu’il s’agisse là, dans ce passage d’une ère à une autre, d’une révolution tout à la fois technique et logique – en un mot : techno-logique – en et à la faveur de laquelle eurent, ont et auront à se redéfinir l’intégralité de nos catégories, non seulement de pensée, mais d’existence.
Cela étant, et pour peu que l’on admette (1re séance) que c’est avant tout dans et au travers de la révolution « industrielle », c’est-à-dire dans et au travers de sa libération de la « nature » que, en tant que « travailleur », l’homme fût comme disposé à naître à ce temps linéaire et différé que l’on qualifie(ra) d’« historique » (par opposition au temps « cyclique » des sociétés préindustrielles), nous soutiendrons (2nde séance) que la révolution « numérique », en ce qu’elle n’aura pu manquer d’engager à son tour une redéfinition du travail, ait toujours déjà (eu) partie liée à une transformation du « temps » et, plus spécifiquement, de son articulation historique (passé, présent, futur).
Thème des séances
- Mercredi 5 février : Temps et travail (I). La révolution industrielle
- Jeudi 6 février : Temps et travail (II). La révolution numérique