Charles Péguy, l’artisan du verbe
3 avr. 2025
26 janv. 2024
Pendant des décennies, les «excuses» officielles émises par les États responsable d’actions de guerre ont été considérées comme la meilleure méthode pour tenter de reconstruire des relations difficiles, à la fois au sein des pays détruits par un conflit et entre des nations qui se sont affrontées pendant une guerre. Malgré la force de ce type d’interprétations et de narrations, l’efficacité des «excuses» officielles pour enchainer une dynamique de réconciliation continue à soulever beaucoup de perplexités.
Au contraire, les historiens et les anthropologues semblent être de plus en plus convaincus par le rôle vital joué par la société civile dans la promotion d’une réflexion profonde et constructive sur les aspects les plus complexes et les plus douloureux de leur passé. Survivants, enseignants, activistes, conservateurs de musées, citoyens ordinaires : en Allemagne, au Japon et en Italie, tout le monde a essayé et continue de s’efforcer de combler le vide de connaissances historiques et d’empathie qui existe encore dans tous les pays qui ont vécu une guerre.
Pour illustrer ces propos, le documentaire Civil Society and Reconciliation. Voices from post-war Japan,Germany and Italy, (Australie 2018, 34 mn, vostfr), réalisé par Claudia Astarita sera projeté et suivi d’un débat de la réalisatrice avec Michael Werner.
En ouverture un message de Liliana Segre
Claudia Astarita est analyste Indo-Pacifique chez Indigo Publication et enseignante à SciencesPo.Elle a obtenu son doctorat en Sciences Sociales, spécialisation études asiatiques, début 2010, à l’Université de Hong Kong.
Liliana Segre, rescapée d’Auschwitz; en janvier 2018, le président de la République italienne Sergio Mattarella la nomme sénatrice à vie.
Michael Werner est un historien et germaniste français. Né à Fribourg en 1946, il s’installe à Paris en 1969 et enseigne l’histoire sociale des relations culturelles franco-allemandes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. En 1970, il a pris un poste de chercheur au CNRS et y a également dirigé le Centre de recherches interdisciplinaires sur l’Allemagne (Centre Georg Simmel).
Rencontre organisée à l’occasion de la Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité.
Vendredi 26 janvier 2024
19h30
Gratuit
Entrée libre
Dans la limite des places disponibles