Gravures et lithographies de Kees Arntzen

Cet automne, une trentaine de gravures et lithographies s’exposent dans le hall du Collège néerlandais, en lien avec trois concerts du guitariste Wim Hoogewerf organise ici trois dimanches de septembre, octobre et novembre. Le dernier concert du 17 novembre est consacré au compositeur Kees Arntzen avec des œuvres écrites par lui pour guitare, flûte, piano et chant.

Biographie
Kees Arntzen (1957) est un compositeur et plasticien néerlandais qui a étudié la guitare et la composition à Amsterdam et à Vienne ainsi que le dessin et le graphisme à Amsterdam et à Rome.
Il aime se concentrer sur des projets à l’intersection des deux disciplines. Au fil des années, cela a donné lieu à de nombreux concerts accompagnés d’expositions telles que Leuke Spreuken, Arie Antiche et Gia Sena. D’autres projets ont donné lieu à des livres illustrés accompagnés d’un CD comme Ah, qu’est-ce que j’entends ? autour des études de guitare de Carcassi et Chuva de Epoca autour de la poésie espagnole et portugaise. De nouveaux concerts pour guitare ainsi que pour guitare et flûte avec Wim Hoogewerf comme soliste ont été présentés ces dernières années lors de concerts à Buenos Aires et Rosario. Un opéra Tender is the Night basé sur le livre du même nom de F. Scott Fitzgerald est en cours de développement.

Ses lithographies et gravures exposées au Collège néerlandais sont liées à trois de ces projets associant musique et graphisme.

• Les lithographies et les dessins montrent certains des bâtiments les plus célèbres des architectes de « l’École d’Amsterdam », un style de construction révolutionnaire dans les années 1920 avec une utilisation spectaculaire de la brique. Pour chacun des bâtiments représentés, une composition musicale a été recherchée, créée la même année. Pour cela, il a étudié l’œuvre de compositeurs qui ont connu le succès dans les années 1920 mais qui ont ensuite été persécutés, comme Leo Smit. La Fondation Leo Smit, qui porte son nom, participe à ce projet et à une publication commune qui sera présentée le 17 novembre. Les concerts du 17 septembre et du 13 octobre présenteront déjà des œuvres de certains de ces compositeurs quasiment oubliés.

• Pour l’exposition Dierkens, différentes techniques d’impression en taille-douce ont été utilisées, où toutes sortes d’insectes ont été choisis comme sujet. Plus tard, à partir de ce petit recueil, le cycle de chansons Five Insect Songs ou Das Lied von der kleinen Erde pour baryton et piano a été créé, à découvrir lors du concert du 17 novembre.

• Enfin, la série Gia Sena présente un certain nombre de partitions graphiques, c’est-à-dire des œuvres musicales qui ne sont pas notées de manière traditionnelle, mais qui sont ici réalisées selon le système du compositeur autrichien Anestis Logothetis. Les eaux-fortes présentées ici sont chacune destinées à un seul instrument et peuvent être interprétées de différentes manière. Néanmoins, ils suivent un parcours de hauteurs fixes. Avant le concert dodécaphonique du dimanche 17 novembre le compositeur Kees Arntzen donnera une courte explication orale des œuvres, qui seront jouées.