Eloge de la nage métropolitaine

La natation est une expérience hautement sensorielle. L’immersion dans l’eau a un effet purificateur sur le corps et l’esprit. L’eau est donc une source de calme, d’intimité mais aussi de plaisir et de détente. Dans Éloge de la nage, Annie Leclerc rend hommage à la natation en plein air. Elle décrit les piscines comme des lieux terribles, où l’eau ne sert qu’à être conquise et non à être vécue. Malheureusement, tout le monde n’a pas accès à une eau de baignade extérieure. Les habitants des villes doivent se contenter des piscines s’ils veulent se plonger dans l’eau.

Depuis la construction de Château-Landon, la première piscine de Paris en 1884, la métropole parisienne a investi dans des piscines de toutes formes et de toutes tailles. Les exemples les plus réussis d’entre eux trouvent une valeur ajoutée dans les conditions créées par la métropole. Les huit dessins d’architecture de Éloge de la nage métropolitaine explorent cette valeur ajoutée. Comment la ville peut-elle être un lieu de baignade ? Et que signifie la natation pour la ville ?

Nicolas De Wispelaere étudie l’architecture à l’Université de Gand et à l’ENSA Paris-La Villette. Il a acquis de l’expérience à l’agence bruxelloise noAarchitecten. En 2021, il a été nommé pour le prix Jef Van Ranst pour les dessins d’architecture de l’Institut flamand d’architecture (VAi).